Tirant leçons des expériences des divers régimes politiques qui se sont succédé à la tête de notre pays depuis 1960, le peuple béninois a souverainement décidé, à la conférence des forces vives de la Nation de février 1990, d’amorcer une ère de renouveau démocratique que consacre la Constituion du 11 décembre 1990.
Pendant 26 ans, des générations d’hommes et de femmes ont travaillé à bâtir un Bénin démocratique fondé sur des institutions fortes qui préservent la stabilité politique et le bien-être du peuple. La Conférence nationale a décidé de la construction de notre pays dans la paix et sur la base des valeurs universelles de la démocratie, des droits de l’homme et des libertés fondamentales.
En effet, la vie politique a été animée par les partis politiques de toute obédience selon les règles générales du jeu démocratique, faisant de notre pays un exemple de démocratie en Afrique.
L’avènement au pouvoir du régime dit de la rupture en 2016 a amorcé un glissement de notre système démocratique vers la dictature. De 2016 à 2020, la situation politique dans le pays s’est considérablement détériorée et se caractérise par : (i) la vassalisation de l’Assemblée Nationale pour faciliter le vote des lois à sa guise et écarter le contrôle de l’action gouvernementale ; (ii) le contrôle de la Cour Constitutionnelle afin de s’assurer en aval, le jugement de la conformité à la constitution, des lois votées ; (iii) la mise sous tutelle de la Commission Electorale Nationale Autonome (CENA) en vue de contrôler les différentes élections ; (iv) l’instrumentalisation de l’appareil judiciaire ; (v) la transformation des forces de sécurité en milice privée du Chef de l’Etat ; (vi) l’étouffement des libertés individuelles et politiques par la répression arbitraire et cynique des adversaires politiques et des opérateurs économiques concurrents ; (vii) l’accaparement des principaux leviers de l’économie nationale par la récupération des structures d’Etat privatisées, la signature des marchés de gré à gré, etc. ; (viii) la corruption généralisée au sommet de l’Etat ; (ix) l’aggravation de la fracture sociale à travers des lois et diverses mesures antisociales faisant exploser le chômage et le sous-emploi des jeunes ainsi que la faillite et la fermeture de milliers de petites et moyennes entreprises et (x) la destruction du système éducatif et du système sanitaire du pays etc.
Au vu de ce qui précède, il ressort que le Bénin vit une des périodes les plus sombres et les plus décisives de son histoire politique. Il faut, en effet, construire le Bénin de demain. Il faut établir un projet de société basé sur une gouvernance répondant aux attentes légitimes du peuple. La mauvaise situation actuelle du Bénin constitue donc une interpellation pour tous ses fils et filles démocrates patriotes, en vue d’une prise de conscience aiguë et d’une action politique pour le rétablissement des acquis démocratiques, des droits humains et des libertés.
En outre, Il est mentionné dans cette Constitution que « la République du Bénin est une et indivisible, laïque et démocratique. Les partis politiques concourent à l’expression du suffrage. Ils se forment et exercent librement leurs activités dans les conditions déterminées par la charte des partis politiques. Ils doivent respecter les principes de la souveraineté nationale, de démocratie, de l’intégrité territoriale et de la laïcité de l’Etat ».
Tirant leçons des expériences des divers régimes politiques qui se sont succédé à la tête de notre pays depuis 1960, le peuple béninois a souverainement décidé, à la conférence des forces vives de la Nation de février 1990, d’amorcer une ère de renouveau démocratique que consacre la Constituion du 11 décembre 1990.
Pendant 26 ans, des générations d’hommes et de femmes ont travaillé à bâtir un Bénin démocratique fondé sur des institutions fortes qui préservent la stabilité politique et le bien-être du peuple. La Conférence nationale a décidé de la construction de notre pays dans la paix et sur la base des valeurs universelles de la démocratie, des droits de l’homme et des libertés fondamentales.
En effet, la vie politique a été animée par les partis politiques de toute obédience selon les règles générales du jeu démocratique, faisant de notre pays un exemple de démocratie en Afrique.
L’avènement au pouvoir du régime dit de la rupture en 2016 a amorcé un glissement de notre système démocratique vers la dictature. De 2016 à 2020, la situation politique dans le pays s’est considérablement détériorée et se caractérise par :
(O)Démocratie inclusive, respect des libertés fondamentales et des droits de l’homme, libertés d’expression et de presse. Interdiction de toutes formes d’exclusions Politique, Démocratique, Économique, Sociale, Régionale, Éthnique , accès équitable aux services publics et aux ressources du Pays.
Égalité de chance, Liberté, Justice, Travail.
Aménagement du territoire et promotion de l’unité nationale.
(i) la vassalisation de l’Assemblée Nationale pour faciliter le vote des lois à sa guise et écarter le contrôle de l’action gouvernementale ; (ii) le contrôle de la Cour Constitutionnelle afin de s’assurer en aval, le jugement de la conformité à la constitution, des lois votées ; (iii) la mise sous tutelle de la Commission Electorale Nationale Autonome (CENA) en vue de contrôler les différentes élections ; (iv) l’instrumentalisation de l’appareil judiciaire ; (v) la transformation des forces de sécurité en milice privée du Chef de l’Etat ; (vi) l’étouffement des libertés individuelles et politiques par la répression arbitraire et cynique des adversaires politiques et des opérateurs économiques concurrents ; (vii) l’accaparement des principaux leviers de l’économie nationale par la récupération des structures d’Etat privatisées, la signature des marchés de gré à gré, etc. ; (viii) la corruption généralisée au sommet de l’Etat ; (ix) l’aggravation de la fracture sociale à travers des lois et diverses mesures antisociales faisant exploser le chômage et le sous-emploi des jeunes ainsi que la faillite et la fermeture de milliers de petites et moyennes entreprises et (x) la destruction du système éducatif et du système sanitaire du pays etc.
Au vu de ce qui précède, il ressort que le Bénin vit une des périodes les plus sombres et les plus décisives de son histoire politique. Il faut, en effet, construire le Bénin de demain. Il faut établir un projet de société basé sur une gouvernance répondant aux attentes légitimes du peuple. La mauvaise situation actuelle du Bénin constitue donc une interpellation pour tous ses fils et filles démocrates patriotes, en vue d’une prise de conscience aiguë et d’une action politique pour le rétablissement des acquis démocratiques, des droits humains et des libertés.
En outre, Il est mentionné dans cette Constitution que « la République du Bénin est une et indivisible, laïque et démocratique. Les partis politiques concourent à l’expression du suffrage. Ils se forment et exercent librement leurs activités dans les conditions déterminées par la charte des partis politiques. Ils doivent respecter les principes de la souveraineté nationale, de démocratie, de l’intégrité territoriale et de la laïcité de l’Etat ».
La situation actuelle de dérive dans la gouvernance de l’Etat vécue par le peuple fonde la détermination et l’engagement des démocrates du Bénin à créer un parti politique, Les Démocrates (LD).
Se fondant sur les aspirations profondes des populations béninoises, la vision du parti pour le Bénin est :
« Le Bénin est un Etat démocratique, porté par des institutions fortes, uni et solidaire, économiquement prospère et garantissant la justice sociale »
Se fondant sur les aspirations profondes des populations béninoises, la vision du parti pour le Bénin est :
« Le Bénin est un Etat démocratique, porté par des institutions fortes, uni et solidaire, économiquement prospère et garantissant la justice sociale »
La mission du Parti LD est de prendre démocratiquement le pouvoir d’Etat au Bénin et de l’exercer. Il s’oppose donc à la prise du pouvoir par la force et à toute violence.
Il réprouve toute forme d’autoritarisme et œuvre à cultiver et à développer au sein de ses membres et du peuple, l’esprit patriotique, de solidarité et de cohésion sociale.
A cet effet, le parti doit faire face à 2 défis centraux :
Pour y arriver, le Parti LD doit œuvrer
Avec l’avènement au pouvoir du régime dit de la rupture en 2016, notre pays est entré dans une zone de turbulence politique, économique et sociale.
Au plan politique, le pouvoir exécutif s’est accaparé de tous les autres pouvoirs démocratiques mettant ainsi sous tutelle toutes les institutions de la République (Cour Constitutionnelle, Assemblée Nationale, Cour Suprême, Haute Autorité de l’Audiovisuelle et de la Communication), l’instrumentalisation de l’appareil judiciaire et de la Commission Electorale Nationale Autonome (CENA). Il a alors utilisé tous les pouvoirs désormais mis sous sa tutelle pour faire voter et appliquer des lois liberticides et d’exclusion ayant conduit à l’étouffement des libertés individuelles et politiques, à la répression arbitraire et cynique des adversaires politiques et à l’exclusion systématique de l’opposition aux élections constitutionnelles passées (législatives, communales et municipales).
Les fameuses réformes de la charte des partis politiques et du code électoral ainsi que des textes réglementaires et administratifs ont mis beaucoup de partis politiques en dehors du jeu politique ; ce qui a conduit notre pays à une classe politique uniquement d’obédience gouvernementale, un véritable régime de parti unique à deux têtes (Partis « Union Progressiste » et « Bloc Républicain » ) et plusieurs oreilles (Partis « Union Démocratique pour un Bénin Nouveau », « Parti du Renouveau Démocratique », Mouvement Populaire de Libération », « Force Cauri pour un Bénin Emergents » etc.).
Un telle situation de la destruction de notre démocratie ne saurait perdurer. La nécessité de l’existence de partis politiques d’opposition véritable au pouvoir actuel est devenue impérieuse. Le Parti « Les Démocrates » est créé pour répondre à cet impératif pour la restauration de la démocratie et de l’Etat de droit en vue de créer des conditions favorables au développement économique, social et cultur