Le gouvernement du Bénin est encore interpellé par l’opposition parlementaire. À la base, la mort d’un prisonnier, jeune étudiant, qui a rendu l’âme alors qu’il portait encore les menottes de la prison civile de Missérété.
L’image est devenue virale sur la toile et à sa suite, un sentiment d’horreur et de révolte.
Le peuple béninois a été choqué par le triste sort du jeune étudiant Latifou Radji, emprisonné par le régime en place depuis janvier 2020. Arrêté et gardé à la prison civile de Missérété depuis quatre ans, le jeune prisonnier, souffrant d’une maladie dont le diagnostic est inconnu de l’opinion, a fini par rendre son dernier soupir le dimanche 30 juin dernier. Chose étrange , le prisonnier, sous assistance respiratoire, a gardé ses menottes dans son lit d’hôpital jusqu’à son dernier souffle.
Un traitement inhumain voire cruel qui a offusqué les députés de l’opposition dont la réaction ne s’est pas fait attendre.
Le Député Habibou Woroucoubou a adressé une interpellation au président Patrice Talon et à son gouvernement. Une question d’actualité en sept interrogations a été déposée par l’élu du parti Les Démocrates ce mardi 2 juillet 2024 pour exiger du régime du Président Patrice Talon des explications
Le parlementaire tient à comprendre pourquoi le défunt portait encore des menottes jusqu’à sa mort. L’auteur de la question d’actualité, le député Habibou Woroucoubou, n’est pas sûr que Latifou Radji ait bénéficié des dispositions prévues par la loi pour les personnes malades en prison, comme le prévoient les dispositions légales en vigueur au Bénin.
Il reste au président de l’Assemblée nationale, Louis Vlavonou, de convoquer l’exécutif au palais des gouverneurs pour s’expliquer devant ce cas flagrant de traitement inacceptable dont a été victime jusqu’à sa mort le jeune prisonnier Latifou Radji
Cellcom LD