POINT DE PRESSE

(Relatif à la violation du siège départemental des Collines du parti Les Démocrates par la police républicaine)

Mesdames et messieurs les journalistes,

Soyez les bienvenus au siège national du parti Les Démocrates à Cotonou.

Nous vous avons invité à ce point de presse pour partager avec vous la violation de trop que nous avons à nouveau subi le samedi 22 mars 2025 à Dassa-Zoumè, dans le département des Collines.

 

Nous vous présenterons la chronologie des faits et notre position malgré ces violations répétitives de nos droits sous ce régime.

 

Dans le cadre de la formation de ses militants à la citoyenneté, le parti Les Démocrates a initié le Samedi 22 mars 2025, une rencontre avec les enseignants militants du parti au siège départemental des Collines.

 

  1. LES FAITS

 

Avant l’arrivée des officiels du parti et selon le chronogramme de la formation, la première communication avait démarré.

 

 

 

 

Pendant que le premier communicateur concluait sa présentation, la police républicaine a débarqué sur les lieux.

À leur vue, les responsables des enseignants LD sont allés à leur rencontre à l’entrée du siège, situé au bord de la route inter-État Cotonou-Parakou, à environ 200 m du carrefour de Dassa-Zoumè.

 

Après les avoir accueillis au seuil du siège, les responsables présents ont demandé aux policiers la raison de leur présence.

 

Pour toute réponse, le Commissaire central de la ville de Dassa-Zoumè leur a fait savoir que « l’activité n’était pas autorisée ».

 

Les camarades lui ont alors signifié qu’il s’agissait d’une « activité de formation sur la citoyenneté qui se déroule au siège départemental des collines du parti » et qu’il n’y avait aucune raison de solliciter une autorisation. Ils ont expliqué aux policiers que les sièges départementaux sont une exigence légale, prescrite par la charte des partis politiques. Les sièges départementaux relèvent du patrimoine du Parti et donc du domaine strictement privé.

 

Pour convaincre une fois de plus le Commissaire, l’arrêté préfectoral de constatation du siège départemental signé du préfet des collines lui-même et dont le maire de la ville de Dassa-Zoumè était ampliataire lui a été présenté. Sur ce fait, le commissaire est resté confus un moment.

 

Alors, un peu perplexe, le commissaire a rendu compte à sa hiérarchie et le Directeur départemental de la police républicaine s’est dépêché sur les lieux avec un contingent d’agents armés et muni de boucliers parqués dans une fourgonnette. Les camarades ont alors fourni les mêmes explications à ce dernier.

Mais, l’objectif du Directeur Départemental était de disperser les enseignants en formation.

 

Alors, il a ordonné à tous les participants de déguerpir du siège départemental de notre parti en violation des lois de la République.

 

Dans cette opération, le Directeur départemental a fait saisir le téléphone mis à disposition à un membre de la Cellule de communication du parti.

 

De plus, le Directeur départemental de la police républicaine a donné l’ordre à ses éléments de saisir la caméra et l’appareil photo de la Cellule de communication du parti.

 

Ils ont alors conduit l’équipe de communication du parti présente sur les lieux au commissariat.

 

C’est alors que le commissaire décida de garder la carte mémoire et de demander aux deux membres de la cellule de communication du parti et un responsable de faire des dépositions.

 

Les discussions dans le bureau du commissaire et la production des dépositions ont duré de 13 h à 17 h.

 

À la fin des dépositions, malgré les inquiétudes relatives à la sécurité et à l’intégrité du disque amovible, le commissaire s’est opposé à la remise de la carte mémoire de la Cellule de communication.

 

 

  1. APPRÉCIATION DES FAITS

 

Les faits tels qu’ils ont été relatés sont très graves. Le fait d’ordonner aux militants d’arrêter leur activité, qui se déroule au siège départemental du parti, est une violation de la charte des partis politiques.

En effet, l’article 30 de la charte prescrit : « Outre le siège national d’un parti politique qui peut s’ériger en tout lieu du territoire national, il est fait obligation à tout parti politique d’établir un siège fonctionnel dans chacun des départements de la République du Bénin. Le non-respect de l’alinéa précédent, constaté par l’autorité préfectorale, fait perdre au parti politique concerné le bénéfice du financement public. » Un siège départemental est bel et bien un lieu privé. L’irruption de la police sur les lieux, sans saisine du parti, est une intrusion dans l’intimité des locaux du parti.

La méthode consistant à faire cesser une activité qui se déroule au siège relève de l’abus et d’une violation flagrante de notre droit d’exister et de fonctionner en tant que parti politique régulièrement enregistré et ayant des députés à l’Assemblée Nationale.

 

La détention de l’ensemble des camarades durant plus de quatre (04) heures au commissariat central de Dassa-Zoumè constitue une séquestration de fait. Cet acte est constitutif d’acte terroriste car conformément au point 2 de l’article 162 de la loi 2018-16 dispose : « l’atteinte volontaire à la vie des personnes, à leur intégrité, ou à leur liberté, ainsi que l’enlèvement ou la séquestration des personnes » constitue des actes de terrorisme.    

 

Le parti Les Démocrates avant-gardiste de la paix dans notre pays, condamne avec force et rigueur, ces nouveaux actes de violence exercées sur des citoyens non armés et en l’absence de tout fondement juridique. Il s’agit de provocation visant à faire réagir les militants du parti Les Démocrates.

 

Dans cette optique, le régime de la Rupture recherche des arguments de trouble à l’ordre public ou encore d’état de siège pour proroger son mandat et confisquer le pouvoir au-delà de 2026.

 

Béninoises et Béninois,

Chers compatriotes,

 

L’heure est bien grave, le régime dit de la rupture procède à une fuite en avant, panique et comme un chien affolé, s’en prend honteusement au parti Les Démocrates.

 

Le Parti Les Démocrates exhorte les militants et militantes à la vigilance, à la patience et au calme.

 

Le Parti Les Démocrates vous demande de garder votre sang-froid en toute circonstance jusqu’aux élections générales de 2026 pour la restauration de la démocratie. La fin est très proche.

En effet, les agissements des Maires, des Préfets et des Hauts gradés de la police, prouvent que le régime de la Rupture est en agonie et ne peut plus convaincre les Béninois sans l’usage de la puissance publique et de la brutalité.

 

Tout le monde le sait : la violence est l’arme des faibles. Ceux qui viennent vous perturber dans votre quiétude n’ont plus rien à prouver. Qu’ils nous interdisent illégalement la tenue de nos rencontres sur les places publiques, nous allons dans le calme les dérouter. Mais qu’ils s’introduisent dans nos sièges, cela est inadmissible et nous engagerons toutes les voies de recours qui s’offrent à nous.

 

Aucun pouvoir n’est éternel. Des cas sont légion dans la sous-région.

 

En avant pour la libération du peuple béninois,

Vive la démocratie,

Vive le Bénin,

DIEU BENISSE LE BENIN.

Je vous remercie

Le parti Les Démocrates

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