Le Député Souley Malam Moukouré Boko convoque à la barre le gouvernement.
L’hôpital d’instruction des armées de Parakou tourne au ralenti. Le rêve d’un centre hospitalier de qualité, tel qu’il avait été envisagé par son concepteur, le régime du Président Boni Yayi, est en faillite. Devenu le parent pauvre, quasiment dans l’indifférence voire l’abandon du pouvoir du nouveau départ, l’hôpital d’instruction des armées de Parakou n’est que l’ombre de lui-même.
Le député Souley Malam et ses collègues du groupe parlementaire Les Démocrates s’en préoccupent. Ils viennent d’interpeller le gouvernement à travers une question orale avec débats.
Sans conteste, l’un des fleurons sanitaires que le Président Boni Yayi a laissé en héritage au pouvoir de la rupture est l’hôpital d’instruction des armées de Parakou. Mais c’était sans compter avec les priorités de développement de la gouvernance d’un pouvoir dit de la rupture, pour qui le social est le tout dernier souci. Construit il y a environ dix ans, ce joyau de la coopération et de l’amitié sino-béninoise, d’une valeur de plus de dix milliards, a été pensé pour renforcer le plateau sanitaire au plan national de notre pays et plus particulièrement desservir la population de Parakou et ses régions en soins de santé de qualité à un coût accessible.
Le gouvernement du Président Boni Yayi avait conféré à ce centre hospitalier le statut d’un hôpital militaire ouvert au public, dans un fonctionnement similaire à celui du Camp Guézo de Cotonou. Malheureusement, plus rien ne s’y passe comme prévu et les fleurs ne semblent plus tenir la promesse des fleurs.
Lisez l’intégralité de la question orale.